Salon-de-Provence

04 42 56 42 99

contact@cerer.fr

10 idées reçues sur les panneaux solaires

Vos clients sont difficiles à convaincre ?

Retrouvez ici les réponses à leurs préjugés sur les panneaux photovoltaïques.

- Lieu d’habitation pas assez ensoleillé (exemple : dans le nord)

La France dispose des conditions climatiques idéales pour assurer la production d'électricité solaire.

Il est ainsi tout à fait possible d'installer des modules solaires dans les régions du nord.

Il convient de rappeler à vos clients que les panneaux photovoltaïques convertissent la lumière pour produire de l’électricité, contrairement aux panneaux solaires thermiques qui captent la chaleur des rayons de soleil.

Il faut bien sûr un taux d’ensoleillement minimum pour que les panneaux fonctionnent, c’est pour cela qu’il est conseillé à vos clients de passer par un professionnel QualiPV.

Votre calcule du taux d’ensoleillement ainsi que la vérification de l’orientation de l’habitation permettra de les conseiller au mieux pour un maximum de rendement.

- Les panneaux photovoltaïques sont fragiles

Faux. Bien que pas incassable, ils sont loin d’être fragile.

La norme internationale IEC 161215 est obligatoire sur les panneaux solaires. Elle est garante de la qualité en matière de stabilité mécanique et du respect des paramètres électriques (avec des tests de résistance, notamment à la grêle et à la neige).

Le CONSUEL (Comité National pour la Sécurité des Usagers de l’Electricité) vérifie chaque installation avant sa mise en fonctionnement.

De plus, contrairement à des idées reçues, les panneaux n’attirent pas la foudre. Un parafoudre est mis en place dans les coffrets de protection uniquement pour éviter l’endommagement de l’onduleur en raison d’une surtension (par exemple si la foudre tombe à proximité).

- L’installation coûte cher

Bien que cette affirmation ne soit pas entièrement fausse, dans la mesure où la pose des panneaux solaires représente un investissement financier coûteux, n’hésitez pas à mettre en avant le rendement qu’il est possible d’obtenir grâce à cette installation.

Les prix ont été divisé par 3 depuis 10 ans grâce à l’industrialisation du secteur et aux évolutions technologiques.

De plus, ce type d’installation est éligible à certaines aides de l’État.

Enfin, la possibilité de revendre la totalité ou les reliquats de sa production à un fournisseur d’énergie, ou encore la durée de vie de l’installation, sont également une façon d’amortir cet investissement.

- Les installations photovoltaïques ont une courte durée de vie

Avec les progrès techniques et les avancées scientifiques, vos clients peuvent compter sur une production optimale pendant près de 25 ans.

Mais les panneaux peuvent encore fonctionner à 80% de leur puissance initiale pendant de nombreuses années après cela, jusque 15 ans supplémentaires.

Pour assurer une longue vie aux installations, il est fortement conseillé à vos clients de faire changer l’onduleur photovoltaïque par un professionnel qualifié RGE QualiPV tous les 10 ans à 12 ans.

Cette maintenance permet de s’assurer que l’appareil fonctionne dans des conditions optimales.

- Le tarif d’achat de l’électricité change chaque année

Les tarifs d’achat du kWh sont fixés à la signature du contrat entre le producteur d’électricité et l’acheteur (la plupart du temps par EDF Obligation d’Achat mais il existe également d’autres acheteurs).

Ces tarifs restent valables pendant 20 ans, soit l’intégralité de la durée de l’accord.

- Le recyclage est impossible

Les panneaux photovoltaïques actuellement sur le marché ne contiennent pas de terres rares, ce qui leur permet d’être recyclable à 95% environs.

Ils sont principalement composés de silicium et de verre, qui sont des composants auxquels il est facile de donner une seconde vie. L’aluminium des cadres, le cuivre dans les câbles ainsi que l’argent des soudures sont recyclables et réutilisés.

Après la séparation mécanique des câbles, boîtes de jonction et cadres métalliques, les cellules subissent un traitement chimique qui permet d’extirper les contacts métalliques et la couche anti-reflet.

Bon à savoir : Par arrêté gouvernemental en date du 24 décembre 2014, l’éco-organisme PV Cycle France, agréé par les pouvoirs publics, se charge d’assurer gratuitement le recyclage et la collecte des panneaux photovoltaïques en fin de vie, dans le cadre de la réglementation DEEE sur les déchets électroniques. De nombreux points de collectes maillent le territoire.

- La fabrication d’un panneau demande beaucoup d’énergie

La création d’un panneau nécessite de passer le silicium, son principal composant, dans des fours à haute température, ce qui consomme effectivement beaucoup d’énergie.

Cependant, des études démontrent qu’en moyenne il faut 1 à 3 ans pour amortir l’énergie dépensée à sa fabrication, pour un produit ayant une durée de vie moyenne de 40ans.

On peut également noter que certains fabricants utilisent des énergies renouvelables pour la production.

- L’entretien est couteux

Là aussi, c’est une idée reçue. Les capteurs solaires sont équipés de vitres autonettoyantes et peu adhésives. La pluie permet donc de laver naturellement les potentielles salissures.

Sur des installations domestiques, il n’y a pas besoin d’aller les nettoyer manuellement sauf dans certains cas extrêmes.

Il est cependant conseillé d’avoir un suivi de la production pour la comparer à ce qui était attendu lors de l’installation. Cela permet de détecter une anomalie et de demander une intervention professionnelle.

- Toutes les entreprises proposant l’installation de panneaux solaires tentent de nous arnaquer

Il est vrai que lors du démarrage du photovoltaïque en France, de nombreuses entreprises peu scrupuleuses ont mis en place des arnaques, notamment en mettant en avant l’aide de l’état a des personnes qui n’avaient pas les prérequis pour l’obtenir.

C’est pour cela que l’état à mis en place la qualification RGE, pour assurer une qualité d’installation et rassurer les français.

En recourant à un installateur qualifié RGE, le client s’assure que votre entreprise est inscrite au Registre du Commerce et des Sociétés ou au Répertoire des Métiers et qu’elle a les capacités professionnelles, techniques et financières pour la conception et la réalisation des travaux.

- Tous les panneaux se valent

Cette affirmation est fausse. La gamme s’est largement étendue ces dernières années, avec des types de panneaux possédant des caractéristiques bien différentes, notamment au niveau du rendement.

On peut par exemple proposer des panneaux monocristallins aux polycristallins, des panneaux à silice amorphe ou encore des panneaux bi-faciaux, qui produisent aussi avec leur face arrière quand la lumière est reflétée sur le sol.

C’est là que votre expertise en tant qu’installateur qualifié QualiPV RGE a toute son importance, car au travers de votre étude de l’exposition, du taux d’ensoleillement, mais également du besoin de votre client, vous pourrez leur proposer l’installation la plus cohérente et avec le meilleur taux de rendement.

La formation d’un référent technique

Notre centre propose les formations QualiPV module électricité, haute-puissance et bâti.

Pour rappel, il est nécessaire que votre entreprise dispose d’un référent technique QualiPV pour pouvoir demander le label RGE.

Pour vous aider dans vos démarches, contactez-nous pour que nous puissions vous guider et vous proposer la formation adaptée à votre besoin.